Marie Flore

Je l'ai découverte sur une branche d'arbre, oui vous le connaissez ; c'est un petit chêne qui abrite plein d'oizeau de nuit; des Hiboo surtout.

Hier soir (Mercredi 25 février 2009) elle était à Glazart à la porte de la vilette.
Quartier glauque, fouille à l'entrée par un molosse (très gentil) mais quand même.
En entrée : All Angel's Gone; musique contrastée entre électro et survol. Pas trop mon truc mais j'ai quand même aimé.

Marie Flore; petit bout de fille cachée derrière sa frange, installe sa guitare.
Une mélopée toute en anglais, douceur, petit filet de voix, courtes chansons comme si elle n'osait pas affirmer sa musique. Elle est à découvrir si elle le veux bien.
Derrière deux ?? micro on ne la voyais pas beaucoup.

SVP messieurs et mesdames les photographes arretez les raphales de photos. Moi je viens pour écouter les artistes et pas les bruits de vos appareils

Voila ce qu'en a dit 'notre' Hiboo:

HibOO d’Scène : Marie Flore au Forum de Vauréal

T’imagines le tableau ? Marie Flore et Pascale Picard la même soirée ? Deux orientations musicales sans le moindre atome crochu, comme si Josh Tillman faisait la première partie de Didier Wampas : inconcevable. Et pourtant.

Je n’ai jamais eu vraiment l’opportunité d’apprécier les féériques sets de ma chouchoute dans de bonnes conditions. Elle n’a jamais vraiment connu de vraies « jolies » scènes, et il faut bien l’avouer, même si on a eu BEAUCOUP de mal à trouver (on n’était pas loin de la limite de la fin de l’Univers Connu), le Forum de Vauréal est une salle de très haute qualité, dans le même esprit que l’EMB à Sannois. C’est dire. (et pis du genre super open : l’idée de filmer Marie Flore m’est venue à 15h30, son set était à 18h30 … et à l’accueil, on nous a fourni aussitôt 2 badges Full Access. Ah oui, à Paris, ça n’arrive pas vraiment )

Elle n’avait donc aucune excuse ce soir là : aucun problème technique, aucune difficulté à voir ses petits petons appuyer sur ses petites pédales de sample pour polyphoniser sa voix à outrance, ni rien. Et bien figure-toi (et le son de la captation va te le prouver, puisqu’on est arrivé 10mn avant le début de son set, donc pas le temps de brancher un Zoom H4n sur la console, donc du 100% ambiance), si l’on excepte les 2 / 3 bavards qui n’en ont rien à battre d’une première partie, que la petite elfe parisienne a su faire taire un public dissipé et excité de voir la gueularde canadienne faire son show de rock cowboy. Avec quelques arpèges, des blagues bien senties (les paroles veulent pas dire grand chose, mais on s’en fout, c’est en anglais) et une setlist dosée à la perfection – gratinée d’une chanson inédite merveilleusement torturée, elle emballe le public. Au premier rang, certaines personnes interpellées n’hésiteront pas à dire « qu’elles étaient parties ailleurs » et parce que Marie Flore ne sait pas se vendre, je dus faire son VRP de fortune pour indiquer à ces esprits encore imprégnés des douces compositions qu’un EP venait de sortir.

Dans les loges, le staff de Pascale Picard n’hésitera pas à demander le dit EP car « franchement on a beaucoup aimé ce que tu as fait ». La vérité sort de la bouche des québécois, cela va sans dire.

Bien sûr, je suis encore plus subjectif qu’à l’habitude concernant Marie Flore. Mais cette gamine haute comme 3 pommes SAIT composer, SAIT se débarrasser du superflus pour aller à l’essentiel, SAIT faire planer. Et sa prestation sans faille à Vauréal a permis de réaliser à quel point son principal point faible, son manque d’assurance en live (se traduisant par une maladresse certaine), était en train de disparaître totalement. Au profit d’une meilleure interprétation.

Il en parle bien Hein!!!