Alina Orlova

Madame Lune de St Eustache l'a repérée, le Hiboo en est "tombé amoureux" et puis Fargo édite.

3 bonnes raisons pour la découvrir à L'Européen (7 juin 2010).
Dans sa très sage tenue; talon plat, robe bleu plissée, ses cheveux flamboyant illuminant son visage elle aborde le piano avec retenue puis fougue. Bon elle chante en lituanien donc évidemment je n'y comprends rien.
Mais ce qui se comprends c'est ce frisson qu'elle me donne avec sa drôle de voix haute perchée. Une singularité, ce petit 'quelque chose' qui m'a fait penser à Emily. Des textes que la presse disent sérieux et profonds une prestation au piano qui envole.
Un salut et elle s'enfuit en coulisse visiblement touchée par l'enthousiasme du public.
Que demander de plus!!! hé bien qu'elle revienne vite.

A suivre .......
http://www.myspace.com/alinaorlova

Deuxième rencontre au Café de la danse lundi 8 novembre 2011.
Une robe colorée, des bottines (fini, ouf!!! la robe bleu marine, les mules, le collant). Toujours une timidité (track) touchante qui se libère au fil du concert.
Le Hiboo en parle mieux que moi.

HibOO d’Scene : Alina Orlova au Café de la Danse

8 novembre 2010, aux alentours de 20h. Alors que le Festival des Inrocks s’achevait au Zénith, le Café de la Danse accueillait Alina Orlova, une jeune et prodigieuse pianiste / chanteuse de 22 ans. Cette dernière, via le label Fargo, a offert aux mélomanes avertis dès avril 2010 un magnifique premier album, Laukinis šuo dingo. La particularité et la singularité de ce premier magnifique opus réside dans la langue usitée : Alina Orlova chante dans sa langue maternelle, et contre toute attente, sa voix, mêlée à ces sonorités peu courantes touche directement l’âme de l’auditeur qui, pour la peine, se ficherait presque éperdument de la signification des textes. Il sait en revanche que c’est beau, touchant et fragile. La magie à l’état pur de la musique, faisant fi des frontières.

Et en ce 8 novembre, l’heure et demi passée en compagnie d’Alina Orlova releva justement de la magie : la jeune chanteuse, visiblement intimidée par un public on ne peut plus respectueux – un silence religieux absolu, et ce durant toute la prestation ! – a médusé sans le moindre effort à travers des parties de piano somptueuses. Certains pourraient lui reprocher des lignes vocales parfois similaires, ou encore le parti pris de morceaux extrêmement courts (ceux qui atteignent les 3 minutes se comptent sur les doigts d’une main), mais dans l’absolu, c’était beau à voir et à entendre.

On l’avait déjà filmée dans le cadre d’un HibOO d’Live hyper à l’arrache au Salon Musical St Eustache. Il semblait évident qu’un jour, il fallait son pendant scénique. Histoire de mettre en apétit, voici sans aucun doute le titre qui m’a le plus interpellé : Anyway. Il s’agit l’un des seuls (le seul ?) titres chantés dans la langue de Robbie Williams ; par ailleurs, il se dégage – comme tous les titres, mais particulièrement celui-ci – une mélancolie, une finesse, une douceur absolument divines … bref, ceux qui y étaient se retrouveront peut-être dans ce ressenti.

Tout d'accord; je m'y retrouve dans ce ressenti.

Mon Dieu que c'est beau.

En effet. Je ne comprends pas grand chose aux paroles, mais la voix et les ambiances sont superbes !