Premier aperçu du concert, le décor ; le piano sur la droite, la batterie de Cyril sur la gauche, à côté le violoncelle d’Olivier et 3 ou 4 guitares. Au milieu de la scène, une petite estrade, on voit des flûtes, un « piano squelette », des tambours etc. Ainsi qu’une pluie de bandes de plusieurs couleurs venant tout droit du ciel de la scène.
Quant aux acteurs, ils sont cinq, Emily dans un belle robe orange, Cyril et Olivier tous les deux chiquement habillés, et deux autres hommes dont j’ai complètement oublié les prénoms… Sans rancune !
Démarrage tout en douceur avec « Dis-moi que toi tu ne pleurs pas », plus on avance dans la chanson, plus la transe nous envahit et atteint son paroxysme avec « Fais battre ton tambour » à un tel point que l’estrade bouge en même temps qu’Emily saute dessus avec puissance, énormément de puissance. Puissance dans les pieds, le corps, mais une puissance vocale certaine. Je ne ferais pas un détail de tout le concert. Il y avait des moments intense de folie, mais aussi de tristesse, ou du moins de mélancolie, avec « Tell me that you don’t cry », « I’m sorry that you cried » derrière le décor en ombres chinoises, ou encore plus encore avec « Le cœur d’un géant ». Un « Sister » très bien accompagné par de beaux sifflements, une « Femme à barbe » accompagnée de clappements de mains etc. et le plaisir de retrouver « T’es qui toi ? »… Une nouvelle chanson, du moins une reprise : « Take this waltz » de Leonard Cohen, magnifique interprétation, en espérant la re-entendre un jour.
Fin du concert avec « L’autre bout du monde », magnifique… Puis un premier rappel, avec les fameux « Sweet dreams » auquels je vais sans doute rêver cette nuit, assise sur le bord de la scène, rappelant la tournée de « L’autre bout du monde », sans micro. Viens ensuite un second rappel, toujours assise sur le devant de la scène, mais cette fois-ci, seulement avec ses deux acolytes pour un très beau « Jasseron ». Et un dernier rappel, simplement pour nous saluer nous remercier, et interpréter un « Ti amo » spécial, un « Ti amo/ je t’aime »…
Remerciée par des tonnes d’applaudissements, et elle le méritait. Certes cette tournée est différente de l’album précédent, mais il y a dans celle-ci un charme que l’autre n’avait pas, une puissance en émotion toujours présente, et forte, avec un peu plus de folie, et ça fait du bien. On ne regrette rien de ce concert. Certes il était beau « L’autre bout du monde »e, mais ce « Pays Sauvage » vaut sacrement le détour...
Merci à vous cinq, à cette éternelle complicité avec Olivier et Cyril qui fait plaisir à voir, à revoir, et surtout à Emily, pour ce concert, tant attendu! On reviendra pour l’Olympia, c'est promis…