17 mars 2011
Brassens & Emily. Aujourd’hui je suis jeudi.
Une journée concert d’Emily c’est toujours une longue préparation. Ce concert avec Brassens posait beaucoup de questions.
Quelques infos avait filtré ; La complainte des filles de joies, Le p’tit chv’al, chanté à Payzac, mais quoi d’autre, et puis dans la presse l’annonce de la présence de ce conteur africain André Ze Jam Afane. Que nous réservait-elle ?
Pas d’inquiétudes, seulement une folle curiosité de savoir comment Ey allait nous conter le Grand Georges?
D’abord la longue visite de l’expo, baignée de l’écoute des chansons, les documents rédigés de son écriture posée et ordonnée. J’imaginais une écriture plus désordonnées, une écriture « anarchiste ».
Placé plutôt un peu loin. La vision du concert en est altérer. L’éclairage de l’ensemble de la soirée est un peu dans les sombres. L’équipe habituelle est présente ; à gauche, Csaba Palotaï à la guitare, Olivier Koundouno avec sa violoncelle (il taquinera la contrebasse et je crois l’avoir aperçu à la batterie et au banjo?) au centre trône l’énorme piano devancé d’un pupitre aide mémoire, à droite François Puyalto à la basse et contrebasse, Cyril Abèque au chapeau et à la batterie.
Emily tout en noir à invité André ze Jam Afane. Conteur camerounais qui apporte une touche très décalée insérant ses contes surréalistes entre les chansons de Brassens. Sa présence n’amène rien ni à Brassens ni aux arrangements musicaux d’Emily.
L’intérêt de revoir l’œuvre de Brassens c’est d’embellir sa musique par des apports et des rythmes nouveaux. Emily dans ce domaine en musicienne amoureuse de Papa Georges sait y faire.
Pas facile de choisir dans le répertoire ; noté que les chansons reprisent
Ulysse entame le libre voyage avec montée progressive des instruments.
Le pt’it ch’val en solo-piano illustre la solitude de l’animal-‘’Emily ?’’. Une pointe discrète de violoncelle rehausse toute la tendresse de cette berceuse.
Les oizeaux de passage rythmé en pop aux sonorité du banjo.
Pénélope en intimité du piano-solo.
Le Gorille en joyeux slam.
L’amandier ; duo mutin avec l’écureuil Jam mis à « l’amende ».
Don Juan au piano + une pointe discrète de batterie. Le chœurs de ’’ses hommes’’ debout scandant «
cette fille est trop vilaine : il me la faut » crescendo.
Bonhomme en tendresse et sobriété du banjo.
La complainte des filles de joies dans les mêmes notes que sur l’ABD. Défoulements.
Le Père Noël au piano avec en réponses de Jam . Olivier au banjo ??
Le Père Noël est une ordure revisité. Ey scandant/fredonnant La chasse aux papillons et l’évocations de ‘vilains’ P.N. actuels.
Le Roi des cons chanté par Jam avec un clins d’œils dédicacée silencieusement à….quelqu’un !! EY au tambourin qui se déchaine et en réponse avec le public invité à participer au refrain. Evocations d’’autres’ Rois des C. actuels.
Gastibelza grandiose a capella (doña Sabine) entourée du chœur murmuré de ses ‘’hommes’’.
Ulysse en rappel. Dernier appel à la liberté.
SACREE belle soirée ; dommage qu’un album et/ou une vidéo ne demeure de cet (hélas) unique GRAND spectacle.