J'arrive après la bataille, mais je retrouve un article du Monde (27/03/07) qui dit ceci :
Le collège électoral des Victoires se répartit en 40 % d'artistes-compositeurs-interprètes, 40 % de producteurs de disques et de spectacles, 20 % d'autres métiers de la musique (techniciens, journalistes...). Le nombre des votants est proportionnel à l'importance des sociétés. Une multinationale ayant plus de votants qu'un indépendant, celle-ci peut-elle orienter les prix selon son bon vouloir ? « Les majors ont compris l'importance des Victoires », note un producteur sous couvert d'anonymat, « mais leur influence ne per turbe pas vraiment les résultats sur les récompenses majeures. Elle est plus réelle sur une catégorie comme «artiste découverte». Comment expliquer, par exemple, que Pierre Guimard [un artiste Sony/BMG], dont l'album a connu peu de succès, ait été nominé alors qu'Emily Loizeau [du label indépendant Fargo], qui a reçu un bon accueil commercial et critique ne l'ait pas été ? »