Le prix Francis Lemarque de la Sacem dit ceci de Lady Emily:
Avec une jolie photo Mon premier est auteur, compositeur, interprète, et avoue une passion
sans limite pour Bob Dylan, Georges Brassens, Tom Waits, Randy Newman,
en bref plutôt des plumes d'exception.
Mon
deuxième fait partie de cette nouvelle vague d'artistes qui
soufflent/sifflent chacun un vent frais et surtout nouveau sur la
chanson française.
Mon troisième est un drôle d'oiseau, d'origine
franco-anglaise, issue de la musique classique, révélation des
Victoires de la Musique 2008 (catégorie "Révélation scène") avec 60.000
exemplaires vendus de "
L'Autre bout du monde".
Mon tout,
vous l'aurez deviné, se nomme Emily Loizeau, et sans mentir, ramage et
plumage s'accordent si bien, que c'est près de 200 concerts qui ont
émaillé sa vie depuis la fin 2006, un jolie baptême pour un premier
envol !
Née le 7 février 1975, Emily Loizeau, avec un "y" (sa maman est
anglaise), débute le piano dès l'âge de six ans. En 1982, elle reçoit
son premier choc culturel lorsqu'elle découvre "Emilie Jolie", le
conte musical de Philippe Chatel. àcette occasion, elle tombe d'ailleurs
amoureuse de Julien Clerc qui - est-ce là un présage ? - interprète
"Le grand oiseau".
Il faudra attendre 2001 pour qu'Emily franchisse
un nouveau cap, et écrive sa première chanson
"Balthasar". En avril 2004, elle signe un contrat
d'édition avec Nicolas Galibert et Sony Music
Publishing. Au printemps suivant, elle reçoit le
Prix Sacem au Festival Chorus des Hauts-de-
Seine, puis est sélectionnée par le Fair. C'est à
cette époque qu'elle va rencontrer l'équipe du
label Fargo. Elle peut se vanter d'être la première
signature française du label américanophile.
Son premier opus, "L'autre bout du monde" a
été enregistré en quinze jours au Studio de Meudon.
Il a été fait “comme à la maison” : batterie
légère, instruments à cordes discrets et piano
tout proche. C'est Emily elle-même qui a réalisé
son album, avec la complicité du chanteur-compositeur
Franck Monnet, et la participation de
quelques invités de choix : Andrew Bird, Neal
Casal et Tryo.
Le premier extrait a rapidement séduit le public
et les médias, puis a donné lieu à un clip, suivi
par un second sur "Je suis jalouse", réalisée par
une jeune créatrice anglaise de dix-neuf ans,
Léo Bridle, dont l'univers visuel est un mélange
entre Tim Burton et Nick Park ("Wallace et
Gromit").
En mai 2006, elle se produit avec succès à
Paris, au Café de la Danse. À l'automne, elle se
voit nommer au prestigieux Prix Constantin,
est lauréate du Prix Adami-Coquatrix et finit
l'année avec un mémorable concert à la
Cigale. En mars 2007, elle s'illustre avec une
reprise de Polnareff "Ça n'arrive qu'aux
autres" sur une compilation/tribute dédiée à
l'idole. Sur sa lancée, elle enchaîne avec une
cover de Dylan, une autre icône, sur l'album
"Even cow girls get the blues".
L'été 2007 est marqué par une tournée de deux
semaines en Inde avec Anaïs et Mademoiselle
K, qui donne lieu à une édition spéciale de
"L'autre bout du monde" enrichie de bonus (reprises,
lives en Inde). En octobre elle participe
au très beau et original concept album de
Dionysos "La mécanique du coeur" aux côtés
d'Alain Bashung, Olivia Ruiz, Brigitte Fontaine,
Arthur H, Grand Corps Malade. Et puis en novembre,
elle se retrouve sur la scène du Grand
Rex après une tournée de plus de 200 dates.
2008 semble débuter sous de bons auspices
pour Emily Loizeau, qui a sorti son album sur le
marché anglais cet hiver, juste avant d'aborder
le pays de l'Oncle Sam, ce printemps, histoire de
nous prouver, même si en fait nous en sommes
déjà convaincus, qu'elle peut aller encore plus
haut.
Beaucoup de d'infos que les habitués de ce nid connaissent, mais en ces temps d'Emilydisette.